Cats
By Charles Baudelaire
Translated by A.Z. Foreman
Philosophers austere and lovers wild
Have the same love of cats in their late days:
Pride of the household, powerful and mild,
Thin-skinned like them; like them, set in their ways.
These friends of pleasure and of scholarship
Seek silence and the horror darkness breeds.
If they could bend their pride to rein or whip
Erebus would have them for gloomy steeds.
Dreaming, they have the stately countenance
Of sphinxes sprawled out in some lonely land,
Seeming to swoon into an endless trance.
Their fertile flanks hold many a magic spark,
And specks of gold like finely sifted sand
Bestar their mystic pupils in the dark.
The Original:
Les Chats
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mure saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
By Charles Baudelaire
Translated by A.Z. Foreman
Philosophers austere and lovers wild
Have the same love of cats in their late days:
Pride of the household, powerful and mild,
Thin-skinned like them; like them, set in their ways.
These friends of pleasure and of scholarship
Seek silence and the horror darkness breeds.
If they could bend their pride to rein or whip
Erebus would have them for gloomy steeds.
Dreaming, they have the stately countenance
Of sphinxes sprawled out in some lonely land,
Seeming to swoon into an endless trance.
Their fertile flanks hold many a magic spark,
And specks of gold like finely sifted sand
Bestar their mystic pupils in the dark.
The Original:
Les Chats
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mure saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
This translation most definitely beats the original! Simply amazing.
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